Du plus longtemps que je me souvienne, j’ai toujours été sensible à « l’injustice ». Dès mon entrée à la maternelle, je remarquais que certains enfants étaient rejetés par les autres, et d’autres, admirés ou plus « populaires ».

Pour ma part, j’étais simplement sensible à ce que ceux qui étaient rejetés vivaient. Ça me faisait de la peine et je ne comprenais pas, du haut de mes cinq ans, pourquoi cette réalité existait. Je me sentais si impuissante de ne pas savoir quoi faire et surtout je me demandais pourquoi la vie semblait si « injuste » pour certains et si « gentille » pour d’autres?

Je me souviens très clairement avoir fait le choix de continuer à jouer et à apprendre avec curiosité toutes les nouvelles choses que j’avais à découvrir. L’école, c’était facile pour moi. J’aimais beaucoup m’amuser avec toutes ces nouvelles opportunités d’expansion qui se présentaient à moi à tous les jours.

Puis, sans que je ne m’en aperçoive, le temps a passé et je me suis soudain retrouvée dans le groupe des enfants jugés « populaires ». Certaines amies commençaient à me dire qu’elles aimeraient être belles comme moi, qu’elles aimeraient être bonnes comme moi et qu’elles aimeraient beaucoup jouer à tous les jours avec moi.

Du coup, je me souviens m’être sentie très mal à l’aise. Premièrement, j’étais inconfortable avec toute cette attention que l’on me portait. Pourquoi donc? Je ne comprenais pas. Ce n’était pas moi qui avait décidé du corps que j’avais, alors pourquoi le mien serait-il « plus beau » que celui d’une autre? Aussi, c’était naturel pour moi de m’amuser avec tous ces nouveaux apprentissages que je faisais alors pourquoi ma façon de jouer serait « mieux » que celles des autres? Finalement, pourquoi du jour au lendemain j’étais jugé comme étant « populaire » et que je ressentais tout cet engouement à mon égard?

Clairement, à sept ans seulement, j’apprenais déjà la « dualité ». Le monde était divisé en deux groupes : les rejetés et les populaires. J’aurais dû m’estimer heureuse d’avoir atterri dans le groupe des « populaires » mais pourtant, ce n’est pas du tout ce que je ressentais à l’intérieur de moi. 

En fait, je commençais à ressentir une pression qui venait de l’extérieur de moi. On cherchait indirectement à me faire comprendre que j’avais un « rôle » à jouer. Mes amies me regardaient avec les yeux grands ouverts et brillants en attendant que je dise ou fasse quelque chose. Il semblerait que c’était comme ça que la vie fonctionnait. Toute cette situation créait énormément de confusion dans ma tête de petite fille, et surtout venait me distraire pendant que je ressentais plein de choses passionnantes.

Au loin, je regardais les « rejetés » me regarder avec découragement et abdication. Comme s’ils auraient dont souhaité être à ma place mais ils s’avouaient déjà vaincus. Je me sentais tellement coupable face à eux et en même temps victime de cette « popularité » qui m’avait tombé dessus sans que je n’ai rien demandé. J’avais envie de leur crier : « Je m’excuse! Je ne comprends pas ce qui se passe!!! ».

Je ressentais également énormément de colère face à cette injustice flagrante qui existait à l’école. Pourquoi!? Pourquoi il y avait une division? Pourquoi certains souffraient? Pourquoi d’autres enviaient? Pourquoi certains attaquaient, ridiculisaient et oppressaient ceux qui étaient déjà rejetés?

Je me suis donc mise à observer ce que les adultes en pensaient. Je voyais l’enseignante qui semblaient très contrariée et préoccupée par les apprentissages que nous, les petits, avions à faire. Elle « valorisait » ceux qui « réussissaient », dont moi, et « disputait » ceux qui « échouaient » ou étaient « distraits » au lieu d’écouter les consignes qu’elle donnait.

Dans la cour de récréation c’était la même chose. Les surveillants punissaient ceux qui agaçaient les autres et étaient gentils avec ceux qui respectaient les consignes.

J’observais les « rejetés » et je me souviens clairement avoir ressenti tant de compassion pour eux en me disant que c’était tellement naturel qu’ils soient distraits par toutes les insultes qu’ils pouvaient recevoir dans une journée…

Et c’est à ce moment, du haut de mes sept ans, à l’âge de « raison » comme le disent les livres de psychologie, que j’ai appris malgré moi à juger, diviser et surtout raisonner de façon logique avec le mental…

Vers l’âge de 7 ans, l’enfant entre dans la période de la grande enfance, aussi appelée « âge de raison ». Cet âge raisonnable, longtemps considéré comme le premier pas dans la cour des grands représente la fin de la période œdipienne et le début d’un nouveau stade de logique et de compréhension du monde environnant.

C’est effectivement ce qu’on nous a appris, ce que mes parents ont appris, ce que les enseignants qui m’ont enseigné ont appris, et ce que que la société a choisi d’approuver comme étant la réalité.

Pas surprenant qu’aujourd’hui, trente ans plus tard, je constate que la société soit toujours divisée, exactement comme je l’ai observé au primaire. Il y a les riches et les pauvres, les érudits et les sans diplôme, les « bons » et les « méchants », les « beaux » et les « laids », etc. Exactement comme à la petite école, mais version « adulte » et « raisonnable ».

À tous les jours, j’observe encore plein de personnes autour de moi se débattre dans cette dualité, que ce soit pour gagner plus d’argent, réussir leur couple, bien paraitre aux yeux des autres, prouver qu’ils sont bons ou beaux, ou être en colère parce qu’ils sont rejetés par la société.

À tous les jours, j’observe encore des gens se comparer, se juger et mettre des efforts incroyables pour préserver ce qu’ils ont mis une vie à construire pour être « approuvés » par cette même société.

N’êtes-vous pas épuisés? Personnellement, je l’étais. C’est une course folle sans fin, une « rat race » comme on dit en anglais…

Et si nous avions appris autre chose à la petite école? Et si nous avions appris à rester connectés à ce « ressenti » et à le discerner au lieu de le « raisonner »?

Et si nous choisissions aujourd’hui de faire les choses complètement différemment de TOUT ce qu’on nous a appris?

Et si nous choisissions de faire « pause » l’espace d’un instant sur cette course folle afin de respirer et nous permettre de ressentir un peu ce qui se passe réellement en chacun de nous?

C’est ce que j’ai choisi de faire il y a quelque temps…

Aujourd’hui, à trente-neuf ans, j’accueille cette petite blondinette de sept ans qui m’habite et je l’invite à retourner dans son coeur afin qu’elle continue de jouer et de saisir toutes les belles opportunités d’expansion que l’Univers lui présente à chaque jour. C’est un retour à la facilité et à la légèreté mais surtout, à la Joie et à l’Intégrité de qui je suis!

N’est-ce pas cela, vivre son Style de Vie Ultime? Complètement libre d’aimer et d’être aimé, de s’accueillir exactement tel que l’on est?

Oui, je suis consciente que plusieurs personnes, peut-être même toi qui lit ce texte, me jugeront. Exactement comme au primaire…

À tous ceux qui m’envieront de vivre toute cette belle liberté, je vous partage avec tout mon coeur que vous êtes libres vous aussi de choisir un retour à qui vous êtes réellement et à une connexion à votre coeur qui lui, connait le chemin du retour… J’ai énormément de compassion pour vous parce que j’ai moi aussi très souvent dans ma vie remis mon pouvoir dans les mains de quelqu’un d’autre.

À tous ceux qui me traiteront de « pelleteuse de nuage », de trop « fuckée » ou « déconnectée » ou encore de « quétaine » avec mes histoires de retour à la connexion au coeur, j’ai plein de compassion pour vous parce que j’ai moi aussi jugé plein de personnes de la sorte, étant terrorisée par la peur de l’Amour en moi et du jugement des autres. Malgré tout, je vous confirme qu’il est possible, pour vous aussi, de choisir un retour à qui vous êtes réellement et à une connexion à votre coeur qui lui, connait le chemin du retour…

Et finalement, à tous ceux qui ressentent qu’ils ont envie de venir jouer côte à côte avec moi, je vous invite à vous créer un compte gratuitement sur Golden Heart Wisdom. Vous y trouverez un paquet de ressources pour vous assister vers le Retour à l’Essence de votre Style de Vie Ultime. Et je salue votre Courage ♡. Si ça vous tente, vous viendrez en jaser avec moi dans mon groupe Facebook privé, ça va tellement me faire plaisir de jouer côte à côte avec vous!

Enfin.

Enfin la petite blondinette que j’étais a retrouvé son chemin, et s’accueille pleinement comme une pionnière dans cette société en choisissant maintenant de mettre « le mental » au service du Coeur d’Or qu’elle porte, puisqu’elle sait avec certitude que tous les humains de cette terre le portent en eux aussi… C’est avec le sourire qu’elle choisit de retourner jouer, car elle ressent maintenant que c’est en jouant qu’elle assiste l’Humanité…

Avec Intégrité,
Josyane xox